Le Bonjour à toutes et tous,
Voici l’article publié dans la Dépêche de ce jour concernant notre mobilisation par rapport au non remplacement des instituteurs.
Des parents d’élèves, et pas qu’eux, s’inquiètent du non-remplacement d’enseignants absents à la maternelle Jean-Jaurès de Pins-Justaret/Villate. «Le non-remplacement de ces enseignantes a des répercussions évidentes et notables sur l’ensemble des classes de petites à grandes sections puisque les élèves sont systématiquement répartis plusieurs jours dans la semaine dans d’autres classes. Les effectifs portés dans ces classes peuvent monter à 35 voire 40 élèves âgés de 3 à 5 ans, ce qui n’est pas anodin puisqu’en plus de nuire au bien-être d’enfants si jeunes, l’équipe enseignante est également impactée.»
Il est effectivement surprenant que pour un congé maternité, rien n’ait été anticipé. Si se rajoute le cas d’un accident, on peut comprendre la non-anticipation, mais trois semaines après le temps est encore long. Un retour est prévu pour le 11 mars suite à l’accident et à la mi-mai pour la nouvelle maman. Les classes ne sont pas adaptées pour de tel effectif, et l’ambiance s’en ressent. Amplification du bruit, déplacement difficile, etc.
Mais le problème se pose également à la primaire. Avant les vacances de Noël, une absence de deux semaines sans remplacement. Depuis le début d’année, il s’est trouvé une absence de 4 enseignants, avec un seul remplacement. Considérée comme une grande école, les effectifs sont répartis dans les autres classes, mais quand il s’agit de répartir 75 élèves, ça coince. Est-ce un résultat, mal anticipé, du dédoublement des classes de CP et CM1 dans certaines écoles prioritaires ? «Ce peut être une réponse, mais pas une solution».
Merci à tous de votre mobilisation.
Le Président APEPJV